Le 25 novembre est la Journée Internationale contre la violence à l'égard des femmes.
Aujourd'hui, c'est le jour des bulletins douloureux - une féminicide tous les trois jours - des rapports annuels à trois chiffres - 91 victimes en 10 mois - des messages vidéo, et l'installation de bancs rouges sur les places. Mais c'est aussi le jour, et pas seulement celui-ci, où l'on entre à l'école et où l'on parle aux jeunes pour comprendre ce qu'est pour eux la "violence", s'ils savent la reconnaître dans leurs relations.
La communauté des Sœurs de San Giuseppe à Ferentino (FR) est également engagée. Collaborer pour que le phénomène de la violence de genre soit totalement éradiqué ne s'épuise en aucune façon simplement à protéger la victime. En même temps, nous devons œuvrer pour un changement de mentalité : il est urgent d'éduquer au respect de la différence et de la diversité. Il est donc possible de recommencer ; pour la victime, après s'être libérée de l'homme qui la forçait à l'aimer, mais aussi pour lui, si dès son plus jeune âge, elle a été éduquée sans privilèges par rapport à sa sœur ou à son cousin. Il est également possible de repartir à zéro pour une société avancée, civile et démocratique comme la nôtre, qui se nourrit encore, malheureusement, de chroniques d'abus, de meurtres et de viols. Et pour collaborer à cette renaissance, il faut lui donner un visage.
Sr. Rosalba Scaturro - Ferentino/ Italie