16 de Ago, 2020
Le Réseau de la Famille Saint Joseph déAmérique latine et les Caraébes fait la promotion déun événement sur internet et rassemble plus de 1,2 mille p
“Jésus avait une disciple qui l\´aimait tellement qu\´elle a eu le courage d\´être à ses côtés lorsqu\´il a subit la crucifixion”. La déclaration est de la théologienne mexicaine Sœur Griselda Martinez Gonzales (Lyon). "C\´était une disciple que Jésus aimait tant qu\´il l\´a choisie pour être la première à connaître sa résurrection. Nous parlons de Marie Madeleine”. Ces paroles ont été exprimées lors d\´une vidéoconférence organisée par l\´équipe du Réseau de la Famille Saint Joseph d\´Amérique latine et des Caraïbes le 22 juillet.
Nilva Dal Bello (Chambéry), a déclaré que l\´activité était une célébration historique, car elle a rassemblé plus de 1 200 personnes pour participer à la conférence sur un réseau de transmission à distance. "Nous nous sommes rencontrés virtuellement, car de nombreuses personnes sont connectées et de nombreuses communautés nous accompagnent en tant que groupe. La pandémie a créé une nouvelle réalité dans nos vies et nous devons dorénavant vivre avec elle". Elle a ajouté que, pour la première fois, la Famille Saint Joseph d\´Amérique latine et des Caraïbes a tenu une réunion très significative, réunissant des religieux et des laïcs.
Madeleine sur les lieux en tant que premier témoin de la Résurrection
Griselda a déclaré que l\´image de Marie Madeleine est arrivée jusqu\´à nos jours comme un " rôle " et le nom controversé de prostituée. Cependant, les évangiles canoniques ne l\´ont jamais présentée de cette façon, mais comme quelqu\´un en tant que repenti. Une prostituée n\´était pas autorisée à laver les pieds de quelqu\´un avec ses cheveux, pour lui témoigner son accueil et son hospitalité. "Ce geste a été fait par une esclave ou une femme, mais pas par une prostituée. Nous sommes donc confrontés à une expression erronée qui nuit à la dignité d\´une femme”.
Selon la théologienne, un élément doit être mis en évidence. Les évangiles parlent des femmes qui ont suivi Jésus depuis le début de sa prédication en Galilée, et trois évangiles mettent Marie Madeleine sur la scène en tant que premier témoin de la Résurrection. Son nom apparaît dans le texte de tous les évangélistes.
Disciple, témoin, bien-aimée, annonciatrice …
Griselda met cependant en évidence un conflit. « Il est difficile d\´expliquer et de comprendre qu\´une femme a été canonisée en tant que disciple éminente et également marginalisée en tant que prostituée repentie. » Une exégèse erronée a conduit non seulement à une erreur, mais aussi à une intention de reléguer une figure féminine aussi importante au second plan, ce qui ne s\´est pas produit dans les Églises orientales.
Disciple fidèle, témoin privilégiée et digne de confiance de la résurrection, disciple bien-aimée et témoin du Christ vivant, ce sont des caractéristiques de la présence féminine de Marie Madeleine dans la vie et la mission de Jésus. Pour Griselda Morales, Marie Madeleine est la première à se passionner pour la révélation.
La vidéoconférence a été organisée dans le cadre du 7e séminaire d\´Amérique latine et des Caraïbes et de la célébration de la fête liturgique de Sainte Marie Madeleine.
Elton Bozzetto – Journaliste/Brésil
