Entrée à 13 ans chez les soeurs de St Joseph, Maria Erica est allée à Garibaldi au sud du Brésil. A travaillé à la pharmacie de l’Hôpital psychiatrique San Pedro pendant 26 ans.

Aujourd’hui, à 99 ans, elle rend de menus services dans la communauté et se rend dans le quartier pour quelques services de pastorale tous les mercredis. Dans ce quartier, au milieu des gens, elle est une présence, adressant une parole de réconfort aux femmes spécialement à celles qui souffrent le plus “Il y a beaucoup de souffrance dans la population “.dit elle “ En visitant les familles je vois si les malades désirent recevoir la communion ...” Maintenant elle rejoint le quartier dans la voiture d’une dame mais jusqu’à l’année dernière elle s’y rendait en bus. Ce quartier où elle se dévoue a été construit il y a déjà 20 ans pa r la préfecture afin de loger les pauvres et grâce à un travail en équipes. Depuis le début, les soeurs ont apporté leur soutien à la population aidant les habitants à faire reconnaître et respecter leurs droits.

“J’aide comme je peux, financièrement ce n’est pas possible, il y a des personnes extrêmement pauvres, misérables. Peu de gens fréquentent l’église, les réunions ont lieu de nuit, aussi il est dangereux de s’y rendre. Je suis très préoccupée par la situation de ces gens. Je me rappelle avoir pleuré avec eux” nous dit Sœur Maria Erica.

Elle a été honorée du titre de “Femme de Vacaria” pour son travail dans la ville de Vacaria /RS, et spécialement son travail dans les quartiers les plus pauvres, avec les femmes, les enfants et les familles. Pour lui rendre hommage, une école enfantine porte son nom, pour le bien qu’elle a fait et sa présence marquante. Elle dit toujours que ce n’est pas à elle, mais à la Congrégation que cette reconnaissance s’adresse.